Hommage à Georges Latour
Site officiel dédié à l'œuvre de Georges Latour, illustrateur à La Presse — 1910 à 1946


Inspiré du quotidien


Les scènes que représentait Latour dans cette partie de son œuvre étaient très réalistes. Ce réalisme prenait souvent son inspiration dans son entourage. En étudiant attentivement ses peintures, on aperçoit fréquemment des indices des repères favoris de l’auteur.

Châteauguay, où il possédait une maison de villégiature, servait souvent de décor à ses toiles. On voit la vieille église de Châteauguay dans cette page intitulée « Les souhaits du Nouvel An » dont la scène se passe sur le porche de l’église (voir le portfolio ci-dessus).
Georges avait aussi pris souvent sa femme Annette (photo ci-contre) comme modèle. Elle était présente sur de nombreuses pages. On la voyait à l’avant-plan de la parade de la Saint-Jean-Baptiste et devant les fontaines lumineuses du parc La Fontaine en 1931.




Le soldat
en permission
Le petit-fils de Georges Latour — lui-même appelé Georges Latour en l’honneur de son illustre grand-père mort peu avant sa naissance — confirme que les illustrations de son grand-père étaient profondément inspirées par son entourage. « Sur la page publiée le 31 décembre 1943, on voyait une mère accueillir son fils dans un uniforme militaire sur le perron de sa maison. La scène suggérait un soldat en permission  qui rentrait passer la période des Fêtes chez lui pendant la Deuxième Guerre, ce qui devait être fréquent à cette époque. En fait, ce soldat était mon père Claude qui avait fait son service militaire à ce moment et la femme qui l’accueillait était ma grand-mère (Annette, la femme de Georges Latour). Le perron était celui de sa maison de campagne — on peut le voir sur la photo. Dans le décor, on apercevait Châteauguay et sa vieille église», confirmait le descendant du célèbre illustrateur.

Légendes:
En haut, on aperçoit la maison de campagne de Châteauguay qui appartenait à Georges Latour. L’endroit avait souvent servi de décor aux pages illustrées par Latour.
Portrait d’Annette, la femme de Georges qu’on peut voir sur plusieurs toiles du peintre. On la voit sur cette page qui illustre les splendeurs du Parc Lafontaine au centre-ville de Montréal en 1931.

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